La voiture sans conducteur va-t-elle rendre obsolète le permis de conduire ?

La voiture sans conducteur est probablement l'avenir de l'automobile !
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La concurrence du marché automobile au niveau mondiale ne cesse de pousser les constructeurs à innover et à développer de plus en plus de concepts attractifs, répondant aux nouveaux besoins des consommateurs. Qu’il s’agisse de véhicule hybride ou électrique ou bien même de voiture sans conducteur, on n’arrête plus le développement.

Les causes poussant les constructeurs vers une voiture sans conducteur

Chaque année, le nombre d’accidents sur les routes dépasse le million de morts, et cela, au niveau mondial, l’erreur humaine en est la cause principale. Que ce soit aux États-unis, au Canada, en Europe ou même en Asie, de plus en plus de véhicules sillonnent les routes, mais parmi eux, il arrive parfois de voir passer d’étranges véhicules autonomes sans le moindre conducteur. Plusieurs motifs ont poussé les constructeurs à mettre en place une voiture capable de se déplacer par elle-même sans avoir besoin de la présence d’un conducteur, parmi lesquels :

  • réduire le nombre d’accidents sur les routes ;
  • permettre à des personnes malades ou ivres de pouvoir se déplacer en toute sécurité ;
  • diminuer le nombre d’erreurs humaines sur les routes ;
  • éliminer le phénomène d’embouteillage ;
  • baisser le stress lié à l’effort de conduite ;
  • pouvoir se garer facilement et aisément ;
  • réduction du temps de trajet et optimisation des dépenses carburant.

Les atouts de la voiture sans conducteur

Tesla, BMW, Mercedes-Benz, Volkswagen, Ford et bien d’autres ont d’ores et déjà entamés une course effrénée vers la création du conducteur parfait de par leurs divers modèles de voitures sans conducteur qui sont en cours de développement. Pour que la voiture autonome puisse répondre aux attentes des constructeurs et des conducteurs, plusieurs nouveaux équipements ont été spécifiquement conçus :

  • caméra de recul ;
  • freins antiblocage ;
  • détecteur d’angles morts ;
  • régulateur de vitesse adaptatif ;
  • GPS ultra-précis ;
  • radar, caméra, lidar et capteurs à ultrasons ;
  • système informatique de gestion de la conduite ;
  • système de maintien de voies.
  • commande vocale ;

Ces équipements combinés permettent à l’intelligence artificielle de collecter en temps réel toutes les informations nécessaires sur l’environnement dans lequel évolue la voiture. Ainsi, le véhicule peut détecter les autres voitures de même que les motos et les cyclistes, mais aussi les piétons. Les différents capteurs indiquent à la voiture la présence des différents panneaux et feux de signalisation, ainsi l’intelligence artificielle peut faire des choix en temps réel basés sur toutes ces données rassemblées.

Les limites de la voiture sans conducteur

Il ne faut pas oublier que les voitures sans conducteur sont encore en cours d’élaboration, passant par une batterie de tests mis en place afin de les rendre les plus proches possible du conducteur parfait. Les modèles existant font malheureusement encore des erreurs lors de la prise de décision, à titre d’exemple les diverses conditions météorologiques influent grandement sur les capteurs que les voitures autonomes utilisent. La neige surtout dense risque de faire perdre aux capteurs leurs points de repère au niveau du sol, de même pour la boue et la vase qui peuvent obstruer les capteurs, poussant la voiture sans conducteur à faire des choix erronés, car basés sur des données biaisées. Les fortes pluies peuvent perturber les caméras et le lidar, aussi les débris sur la route sont difficilement identifiables, ce qui ne permet pas à l’intelligence artificielle de choisir entre éviter le débris qui est potentiellement dangereux ou lui rouler dessus, car il est sans risque.

La présence d’un tel dispositif d’éléments électroniques, de logiciels et de systèmes informatiques peut connaitre des défaillances, des bugs et dans le pire des cas un piratage.

Au-delà de cela, les décisions prises par la voiture sans conducteur peuvent être sujettes à débat. À titre d’exemple, la présence d’un policier régulant la circulation et qui donnent des directives contradictoires avec les feux de signalisation, comment le véhicule va pouvoir prendre la bonne décision ? Pire encore, dans une situation dont le résultat ne peut être que la blessure du passager ou d’un piéton, comment le véhicule va juger de la manœuvre à effectuer ?

Les voitures sans conducteur ne sont pas encore au stade de la production de masse, car en dehors de tous les précédents points mentionnés, il restera toujours le cout de toute cette technologie, à quel prix vendre un tel concentré de savoir et d’ingéniosité ?

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